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Maroc Turquie
La Turquie a accepté une révision de l'accord de libre-échange avec le Maroc, pour qu'il soit mutuellement bénéfique. C’est ce qu’a déclaré le ministre marocain de l'Industrie, du Commerce et de l'Economie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy (photo), au cours d’un point de presse, tenu le lundi 10 février 2020. Signé en 2004, l’accord de libre-échange entre le Maroc et la Turquie avait pour objectif de permettre aux entreprises marocaines d'exporter leur production vers la Turquie sans droits de douane. En échange, les marchandises turques bénéficieront d'une réduction progressive des droits de douane. Cet accord portait sur le textile, l’acier et l’électroménager. Toutefois, les objectifs assignés à cet accord sont loin d’être atteints pour la partie marocaine. En 2018, le Maroc a enregistré un déficit commercial de 18 milliards de dirhams (environ 1,8 milliard $) dans ses relations commerciales avec la Turquie. Principalement, en raison des différents obstacles commerciaux auxquels fait face le Maroc dans l’application de cet accord. Il s’agit notamment des lourdeurs administratives, et des lois entravant l’entrée des produits marocains sur le marché turc. Par ailleurs, certains secteurs de l’économie marocaine, concernés par cet accord de libre-échange, ont été durement touchés. Il s’agit, entre autres, du secteur du textile qui a vu le nombre de pertes d’emplois passer de 19.000 en 2014 à 44.000 en 2017. Une situation difficilement supportable pour le Maroc qui a pris une série de mesures commerciales défensives dont l’une (concernant l’acier laminé à chaud importé de Turquie) avait été attaquée en août 2018 devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Depuis le 15 janvier 2020, des discussions en vue du rééquilibrage de cet accord ont été engagées entre les autorités marocaines et turques. © Agence Ecofin